Baptême et plénitude du Saint-Esprit et les dons spirituels

Le baptême dans le Saint-Esprit

Paul parle dans 1Corinthiens 12.12,27 du corps physique pour illustrer ce qu’est l’église, un corps spirituel formé d’hommes et de femmes, dont l’unité et la coordination doivent se faire par l’action du Saint-Esprit.

C’est pour cela que Paul dit

Bien que ce chapitre 12 de 1Corinthiens parle des dons spirituels, Paul rappelle ici que l’Eglise et donc chaque croyant a reçu le Saint-Esprit.

D’ailleurs sans le Saint-Esprit personne ne pourrait connaitre Dieu (Romains 3.11) et la Nouvelle Naissance (Jean 3 où Jésus parle avec Nicodème et 2Corinthiens 5.17) ne se produit que par l’action du Saint-Esprit en nous, en nous amenant à réaliser et à détester notre péché, à nous repentir et à l’abandonner avec un désir profond de changer de vie (conversion).

Cette expérience est la même pour tous les croyants comme nous le dit

Nous pouvons donc définir le baptême dans le Saint-Esprit comme cette présence de la personne divine du Saint-Esprit qui veut nous inonder et nous amener à la repentance puis générer en nous la nouvelle naissance.

L’effusion ou la plénitude de l’Esprit

Nous ne pouvons pas mettre de côté ce passage où Paul rencontre les croyants d’Ephèse pour la première fois.

Sa question au verset 2 indique bien qu’il parle à des croyants nés de nouveau et comment auraient-ils pu vivre la nouvelle naissance sans l’action du Saint-Esprit et comment auraient-ils pu faire partie de l’Eglise sans le Saint-Esprit puisque 1Corinthiens 12.13 dit que tous nous sommes baptisés dans un même Esprit ?

Les Ephésiens étaient donc bien baptisés du Saint-Esprit, nés de nouveau puisque Paul les a d’abord baptisés d’eau et c’est après au moment où Paul prie pour eux en leur imposant les mains qu’ils reçoivent le Saint-Esprit, parlent en langues et prophétisent.

Il y a bien deux expériences distinctes, la première que l’on peut nommer « baptême de ou dans le Saint-Esprit » (1Corinthiens 12.13) et la seconde « l’effusion ou la plénitude du ou dans le Saint-Esprit » (Actes 19.6).

Cette seconde expérience se retrouve dans le Nouveau Testament et principalement dans le livre des Actes suivi par le don du parler en langues (à quelques exceptions près ou la mention n’en est pas faite) et elle fait suite à la promesse de Jésus dans

Dans Actes 1.4,5 : « Comme il se trouvait avec eux, il leur recommanda de ne pas s’éloigner de Jérusalem, mais d’attendre ce que le Père avait promis, ce que je vous ai annoncé, leur dit-il ; 5car Jean a baptisé d’eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit. », Jésus parle de la première expérience qui amène à la conversion et à l’entrée du nouveau croyant dans l’Eglise et dans Actes 1.8, Il parle de la seconde expérience qui fait rentrer le croyant dans une nouvelle dimension spirituelle de la présence et de la conscience de la présence de Dieu.

C’est aussi la raison pour laquelle cette expérience n’est pas uniquement ponctuelle (contrairement à la première) mais quelle doit être entretenue et renouvelée.

Cette plénitude s’entretient, c’est une des raisons d’être du parler en langues qui comme le dit Paul dans 1Corinthiens 14.4 : Celui qui parle en langue s’édifie lui-même ; celui qui prophétise édifie l’Eglise. », permet d’entretenir cette plénitude de la présence du Saint-Esprit en nous.

Les dons spirituels

Cette seconde expérience qui amène le croyant dans une plus grande intimité avec Dieu, c’est en tout cas son but, ouvre la porte aux manifestations appelées dons du Saint-Esprit dont parle 1Corinthiens 12 et 14.

Ces dons doivent s’exercer avec comme motivation l’amour (1Corinthiens 13) pour les autres, pour servir l’église car d’ailleurs Jésus dit que le but principal du revêtement du Saint-Esprit c’est d’être un témoin efficace dans

Les dons spirituels ne sont pas une médaille, un mérite ou une gratification, mais des « outils » pour équiper les témoins que nous sommes, pour notre mission divine.

D’où l’importance que chaque croyant puisse recevoir cette plénitude dans le Saint-Esprit afin de recevoir l’équipement nécessaire à la mission de témoin de la grâce et de l’amour du Christ.

Quelques exemples :

Le parler en langues

Le cas particulier du don du parler en langues est le seul don à la fois pour le croyant et pour le témoignage quand il est accompagné de l’interprétation.

Pour le croyant car, comme le dit Paul dans 1Corinthiens 14.4 a celui qui parle en langues est édifié, et ainsi il renouvelle cette plénitude de la présence du Saint-Esprit en lui. Il intercède conduit par le Saint-Esprit et développe ainsi sa vie de prière de manière miraculeuse.

Pour le témoignage quand ce parler en langues public est interprété par le don de l’interprétation des langues et ainsi édifie celui pour qui le don est donné comme le ferait une prophétie. Mais dans ce cas il y a la manifestation de deux dons, celui des langues et celui de l’interprétation. C’est aussi la raison pour laquelle Paul dit que si personne n’interprète alors il faut se taire, car le parler en langues dans ce cas n’est plus l’équivalent d’une prophétie et qu’il encourage aussi à rechercher le don de prophétie plus que celui du parler en langues suivi de l’interprétation.

Le parler en langues, n’est pas la capacité de parler plusieurs langues apprises. Ce don, et c’est évident puisqu’il a besoin d’être interprété, n’est pas pour celui qui l’exerce de comprendre ce qu’il dit, sinon l’interprétation serait inutile. Cependant la langue comme le dit Paul dans 1Corinthiens 13 peut être une langue d’homme ou angélique. Elle est parfois comprise par un auditeur qui entend une langue connue comme le jour de la Pentecôte mais pas toujours, là encore puisqu’il est parlé du besoin d’interpréter la langue par le don de l’interprétation des langues.

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