Les quatre piliers de l’église

L’église de Jérusalem venait de vivre un grand miracle, la conversion de 3000 personnes et elle aurait pu croire que le chemin était fait, et s’enorgueillir, mais au contraire, cette première église avait compris les fondements, les fondations qui lui permettrait de continuer sa mission divine, ils ont persévéré.

Ils n’ont pas cherché des méthodes nouvelles, ou adaptées à la culture de l’époque, mais ils ont persévéré sans se détourner de l’enseignement des apôtres. La Bible et son enseignement doit rester notre repère, notre ligne de conduite, sans rien y ajouter ou y retrancher. Ne nous attachons pas, ne recherchons pas de nouvelles révélations, la Parole de Dieu reste la même et nous voyons que les églises qui se sont détournées au fil des siècles de l’enseignement de la Bible, ont aujourd’hui des pratiques tellement éloignées de ce que nous pouvons lire et méditer dans la seule Parole de Dieu, la Bible.

La communion fraternelle ou la part active de chacun envers les autres permettait à l’église de grandir dans un amour toujours plus profond les uns envers les autres.

La fraction du pain, pour certains théologiens il est fait mention de la Sainte Cène et pour d’autres des repas fraternels, que l’on appelle aussi des agapes. Dans les deux cas cela nous fait mention d’un partage et de communion fraternelle centrée autour de l’œuvre de la Croix où Jésus nous a racheté.

Le dernier pilier est la prière, et c’est avec l’enseignement des apôtres ce qui encadre le reste. La fraternité, la communion ne peuvent exister que si nous avons la même doctrine et le ciment de la prière qui nous unit, en permettant à notre amour de grandir.

Le terme est, dans notre texte, au pluriel car la prière est vaste, de l’action de grâce, à la louange, en passant par l’intercession et la supplication.

La prière commence par l’intimité que nous avons personnellement et individuellement avec Dieu, et ensuite elle se développe jusqu’à l’intercession, en passant par la confession de nos fautes (part bien souvent oubliée de la prière).

Laissons de côté les distractions de ce monde et recherchons la bonne part qui ne nous sera pas ôtée.

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